Tout ce qu’il faut savoir sur le bien-être animal
|Actuellement, la préoccupation animale continue de prendre de l’ampleur. Souvent au cœur de débats, la question du bien-être animal évolue en même temps que les rapports de l’homme à l’animal. Avec la reconnaissance de droits pour les animaux, il devient désormais essentiel de s’intéresser à la satisfaction psychologique et comportementale de ceux-ci.
Le principe du bien-être animal
Les animaux et la sensibilité
Depuis la loi de juillet 1976 concernant la cause animale, la protection animale est devenue un point essentiel et non négligeable. Tous les animaux, à savoir vaches, porcs, volailles, cochons ou autres, dont les animaux domestiques, ont récemment été décrits comme des êtres sensibles qui ne doivent pas être soumis à des souffrances quelconques.
La mesure de la protection des animaux ne concerne pas exclusivement l’éleveur et son élevage, ou l’abandon d’animaux de compagnie. En effet, la loi contre la maltraitance envers les animaux souligne l’interdiction :
- De détenir ou acquérir des animaux d’élevage ;
- De posséder des poules pondeuses ;
- De tenir les animaux en captivité ;
- De faire reproduire des animaux sauvages dans les cirques ;
- D’exhiber des animaux sauvages.
Comprendre la notion de bien-être animal
Le bien-être animal peut être défini comme l’équilibre de l’état mental et physique positif résultant de la satisfaction de ses attentes ainsi que de ses besoins physiologiques et comportementaux. En d’autres termes, le bien-être animal représente la béatitude physique et psychologique de l’animal.
Selon l’Anses, l’état de bien-être varie selon la perception de la situation par l’animal, car il est en mesure de ressentir des besoins et des attentes. Ainsi, c’est en réponse à cela qu’il trouve la capacité de communiquer et d’éprouver des sentiments.
Le bien-être des animaux et les 5 libertés individuelles
L’organisation mondiale de la santé animale et le bien-être animal
Pour en savoir plus sur le bien-être animal, il est essentiel de connaître les 5 libertés individuelles de l’animal. En effet, ce bien-être se traduit généralement le respect de ces libertés.
L’organisation mondiale de la santé animale évoque l’importance du respect de ces points pour le bien des animaux.
Les 5 libertés individuelles
L’absence de faim et de soif
Ce premier point souligne le fait que les animaux doivent toujours être nourris et abreuvés de manière à ce qu’ils restent en bonne santé. L’accès à l’eau et à la nourriture doit être en quantité appropriée, et doivent correspondre aux besoins spécifiques de l’espèce dans le but d’écarter les risques de malnutrition.
L’absence de stress
Les animaux ne doivent pas être soumis à des conditions d’élevage qui pourraient déboucher sur un éventuel état de stress physique ou encore thermique.
Le confort physique doit être privilégié en mettant à disposition des animaux, un environnement propice.
L’absence de peur et de détresse
Le Ministère de l’agriculture biologique et de l’élevage met particulièrement en avant l’importance de ce point. Concernant la défense animale, il ne faut pas leur faire vivre des souffrances psychiques ou encore physique.
L’absence de douleur et de maladie
Les éleveurs et autres professionnels du domaine animal doivent veiller à l’absence de mauvais traitements et porter une attention particulière à la santé animale. Les animaux ne doivent pas être soumis à diverses maladies, lésions ou encore blessures.
Si de telles situations venaient à arriver, il est impératif de contacter des vétérinaires.
La liberté d’expression comportementale
Il faut savoir que l’animal peut être en mesure d’exprimer son bien-être par le biais de son comportement. Toutefois, dans un environnement spécifiquement adapté à son espèce, et dans de bonnes conditions de vie, l’animal ne peut être que satisfait. A titre d’exemple, il est important de mettre un animal en groupe lorsqu’il est d’une espèce sociale et de ne pas le mettre dans des cages.